Dans la Syrie voisine, au moins 5900 personnes sont officiellement décédées si l’on en croit les chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), relayés par Belga. De son côté, l'AFP recense toujours 3.688 morts, selon les autorités syriennes. D’après le chef de l’agence humanitaire de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Martin Griffiths, plus de 50.000 victimes devraient être dénombrées.
"72.663 personnes pourraient avoir perdu la vie et 193.399 personnes pourraient être blessés", selon un rapport de l'association patronale Turkonfed publié lundi par les médias turcs. Le coût économique du séisme pourrait atteindre "84,1 milliards de dollars", indique la même source.
Le président syrien Bachar al-Assad a quant à lui lancé lundi un appel à l'aide internationale pour reconstruire les régions de son pays détruites par le séisme, lors d'une rencontre avec le coordonnateur des secours d'urgence de l'ONU, Martin Griffiths, a annoncé la présidence.
Bachar al-Assad a aussi déclaré à M. Griffiths qu'il acceptait d'ouvrir deux nouveaux points de passage transfrontaliers entre la Turquie et le nord-ouest de la Syrie pour trois mois pour acheminer l'aide humanitaire aux victimes du séisme, a annoncé lundi dans un communiqué le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, avant une réunion du Conseil de sécurité.
Nouveaux points de passage vers la Syrie
L'ouverture des deux nouveaux points de passage "va permettre à plus d'aide d'entrer, plus vite", s'est réjoui Antonio Guterres.
Lors de la réunion à huis clos du Conseil de Sécurité, demandée par la Suisse et le Brésil chargés de ce dossier, Martin Griffiths, qui s'est rendu sur le terrain en Turquie et en Syrie ce week-end, doit présenter une évaluation de la situation aux membres du Conseil.
"Nous avons fait défaut aux gens du nord-ouest de la Syrie", a-t-il reconnu sur Twitter. "Ils se sentent à juste titre abandonnés" en voyant que l'aide humanitaire n'arrive pas, et il faut "corriger cet échec au plus vite".