Avec Persona, Selah Sue aborde des sujets difficiles comme celui des antidépresseurs. Elle n'en prend plus depuis 7 mois, mais son disque a été produit qu'elle prenait encore des médicaments. "Ce n'était pas facile d'écrire l'album car quand j'ai écrit Pills, c'est moi qui pèse les pours et les contres de prendre des antidépresseurs. Cela m'a sauvé la vie et donné une vie équilibrée, mais cela me bloque artistiquement et personnellement" explique-t-elle. Toutefois, ce 3e album l'a émancipée de cette emprise, avec un goût de liberté. "Je l'ai aussi écrit à la maison avec mon homme, pas à Los Angeles avec des producteurs aux grands egos".
À l'image de ses paroles éructées dans All the Way Down, elle se sent "vraiment libre pour la première fois".
Elle balance d'ailleurs sur la pression exercée par l'industrie du disque sur les artistes dans son duo avec Damso. "Pendant le confinement j'ai envoyé mes premières démos. J'étais contente mais le label m'a dit : 'On a besoin de plus de hits'. Cela me donne beaucoup de pression et de stress et cela me bloque aussi depuis quelques mois pour écrire".