Début février, on peut semer les premiers radis en pleine terre, dans la serre. Un voile de forçage blanc P17 étendu sur le semis limite, durant la nuit, le refroidissement du sol. Pour peu que la température s’élève au-delà de 7° C, la température minimale pour la germination, les graines rondes ne tardent pas à réveiller la vie qui dormait en elles. Après quelques jours, de verts cotylédons apparaissent, les radis développent leur feuillage.
Semer des radis, même aussi tôt, ne présente aucune difficulté. Ce légume figure parmi les plus aisés à cultiver. Pour ne pas provoquer une déception, ce sont des graines de radis qui doivent être confiées à un enfant qui veut semer son petit lopin. Le seul grand problème avec les radis est la distraction : il ne faut pas oublier d’en semer régulièrement.
Les radis d’un semis arrivent à maturité presque tous en même temps. Si nous semons en une seule fois les 250 graines contenues dans un sachet de 2 grammes, nous nous trouverons face à une masse de radis qui ne nous attendra guère. Très vite, les racines se creusent ou durcissent. Aussi, c’est tous les quinze jours que nous devons semer une pincée de petits grains ronds. En choisissant d’abord une variété hâtive à forcer pour les semis en serre (‘Pernot’), ensuite une variété ronde lente à creuser pour les semis de la belle saison au potager (‘Flamboyant 3’, ‘National 3’), puis une variété longue pour l’automne (‘Minowase Summer Cross’) et, enfin, une variété d’hiver qui se conservera en silo (‘Noir long’), nous pourrons consommer des radis durant toute l’année.
Encore heureux que les radis peuvent être râpés, confits dans du vinaigre ou sautés dans un peu d’huile, et que leur feuillage peut se transformer en soupe. Avec une telle disponibilité, nous serions vite fatigués des radis au sel qui feront bientôt notre joie.
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