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Semer sans rien dépenser : les meilleures astuces récup'

Semer sans rien dépenser

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Aujourd’hui, priorité à la récupération. Nous pouvons parfaitement nous passer de quantité d’ustensiles de jardinage. Tout en permettant des économies, chaque geste évitant l’achat de fournitures contribue à la réduction des émissions de carbone.

Inutile d’acheter du petit matériel pour les semis de légumes et fleurs annuelles à repiquer. Les rayons des jardineries et les catalogues en ligne présentent nombre d’ustensiles, mais les tomates grandiront aussi bien dans des gobelets en plastique récupérés au bureau dans la poubelle de la machine à café. Quantité de récipients conviennent parfaitement pour les germinations et les premières croissances

Indispensable : des trous pour le drainage

Régulièrement, nous plaçons dans le sac bleu des récipients en plastique suffisamment hauts pour permettre le semis et le développement des plantules à repiquer. Barquettes de champignons de Paris, de beurre ou de fromage à tartiner, mini-cageots de fraises et autres fruits, le choix est large. Au fil du temps, nous pouvons accumuler des exemplaires de même modèle et constituer ainsi un matériel standard.

Les récipients doivent absolument comporter des trous à leur base. Ils assurent le drainage et l’évacuation de l’eau d’arrosage excédentaire. Si l’arrosage est effectué par capillarité en déposant le récipient dans un plateau rempli d’eau, c’est via ces trous que le terreau est humidifié. Ce mode d'arrosage réduit le risque de la fonte des semis due à une attaque cryptogamique.

Comment créer des trous dans les barquettes ? On chauffe au chalumeau une pointe de Paris tenue dans une pince. Quand le métal est rouge, les trous sont percés en fondant le plastique avec la pointe.

Les gobelets en plastique de récupération munis d'un trou de drainage conviennent bien pour le premier repiquage des tomates. Vu la hauteur du récipient, elles peuvent développer des racines sur la tige enterrée dans le terreau.
Les gobelets en plastique de récupération munis d'un trou de drainage conviennent bien pour le premier repiquage des tomates. Vu la hauteur du récipient, elles peuvent développer des racines sur la tige enterrée dans le terreau. © Getty Images

Des étiquettes à découper soi-même

Des parois de boîtes en plastique ou leurs couvercles sont découpés avec une forte paire de ciseaux en lamelles de 2 cm de large qui vont devenir autant d’étiquettes pour nos semis, nos boutures, nos plantes en pot ou en pleine terre. Pour cela, il faut encore découper une pointe à l’extrémité de chaque lamelle. Nos étiquettes n’ont peut-être pas la prestance de celles vendues dans le commerce, mais elles sont gratuites et dureront longtemps.

Faute d’utiliser un marqueur indélébile dont l’encre résiste aux rayons ultraviolets, le soleil effacera les noms des variétés de légumes ou de fleurs annuelles que nous ne voulions justement pas oublier. Alternative : un crayon à mine grasse.
Faute d’utiliser un marqueur indélébile dont l’encre résiste aux rayons ultraviolets, le soleil effacera les noms des variétés de légumes ou de fleurs annuelles que nous ne voulions justement pas oublier. Alternative : un crayon à mine grasse. © Luc Noël

Le coup du bambou

Les bambous qui envahissent le jardin peuvent devenir des tuteurs et se prêter également à bien d'autres usages. Ils sont coupés avec une scie à métaux.

Un tuteur en bambou fendu peut se transformer en étiquettes pour nos semis et pour les plantes de nos plates-bandes.

Première opération : couper à la scie à métaux des tronçons de tuteur en excluant les nœuds. Chaque tronçon peut alors être fendu en trois parties à l’aide d’un canif. Par mesure de sécurité, autant enfoncer le canif avec un petit marteau.

Toujours avec le canif, une pointe est taillée à chaque éclat de bambou.

Astuce bonus : quatre palettes pour un silo

Le nettoyage printanier des parterres aura vite fait de remplir la brouette de déchets végétaux qui prendront la direction du compost. Plutôt que d’accumuler les déchets verts en un tas qui s’élargit sur le sol, nous pouvons les placer dans un silo qui occupera une surface réduite tout en assurant une bonne aération sur les quatre faces. Un tel silo peut être constitué en assemblant avec du fil de fer quatre palettes de bois pour le transport des marchandises, récupérées dans une entreprise.

Les palettes peuvent former un ensemble de silos. Quand un volume est plein, son contenu est transféré dans le silo voisin. Grâce à l’aération effectuée, on peut obtenir par fermentation une montée en température éliminant les graines indésirables.
Les palettes peuvent former un ensemble de silos. Quand un volume est plein, son contenu est transféré dans le silo voisin. Grâce à l’aération effectuée, on peut obtenir par fermentation une montée en température éliminant les graines indésirables. © Luc Noël

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