Une publication de Plos One, revue en accès public, a mis en évidence en début d'année une étude du département de kinanthroplogie de l’Université du Québec, à Montréal, dirigée par Julie Frappier, qui tentait de déterminer la dépense énergétique liée à l'activité sexuelle.
Dans cette étude, les scientifiques se sont intéressés aux rapports sexuels. Alors, on savait déjà qu’il y a augmentation du rythme cardiaque de façon importante lorsqu’on fait l’amour et que le rythme respiratoire peut monter jusqu’à 40 respirations par minute. Mais jusque là, aucun scientifique ne s’était penché sur la dépense énergétique liée à l’activité sexuelle.
Le groupe de chercheurs ont pris 21 couples hétérosexuels dont la moyenne d’âge était de 27 ans. Ces couples devaient se connaître depuis 6 mois et jusqu’à 4 années, ne pas être sédentaires et avoir en moyenne un rapport sexuel par semaine. Par ailleurs, ces couples devaient avoir une contraception orale, de sorte qu’ils soient tous sur un même pied d’égalité.