Cet article est le résumé d’un mémoire, ce travail de recherche universitaire est publié en partenariat avec le master Genre.
A mes frères et sœurs : J’ai essayé de survivre… mais j’ai échoué ; pardonnez-moi.
À mes amis : l’épreuve est dure et je suis trop faible pour l’affronter ; pardonnez-moi.
Au monde : Tu as été extrêmement cruel mais je te pardonne
C’est avec ces mots que Sarah Hegazi a décidé de mettre fin à ses jours le 14 juin 2020, alors qu’elle était en exil au Canada. Cette jeune militante égyptienne des droits LGBTQIA + a souffert de troubles post-traumatiques après avoir été emprisonnée pendant trois mois en Égypte, torturée, violée et violentée psychologiquement pour avoir "atteint à la pudeur" dans un lieu public en portant le drapeau arc-en-ciel pendant un concert.
Comme Sarah, d’autres personnes originaires du monde arabo-musulman sont contraintes d’immigrer en Europe pour fuir des pays qui n’acceptent pas leur homosexualité ou leurs identités de genre.
Nombre de pays par exemple condamnent l’homosexualité, et les peines peuvent aller d’un emprisonnement de quelques années (Tunisie) jusqu’à la peine de mort (Arabie saoudite).