Convaincre les réticents à la vaccination
Les invités se sont aussi penchés sur la vaccination. Et sur le fait que près d’un quart des vaccins bruxellois a été administré à des Flamands ou à des Wallons.
"Le bon sens doit l’emporter" selon Rudi Vervoort. "Il faut être solidaires, mais s’il y a un problème de gestion de stock à Bruxelles, il n’est pas illégitime que l’on récupère une partie pour pouvoir vacciner nos concitoyens. Mais c’est au niveau du fédéral que l’arbitrage devra se faire" souligne-t-il.
C’est au niveau du fédéral que l’arbitrage devra se faire
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Et pousser aussi à la vaccination, et ce, dans tous les quartiers. "Il y a un véritable travail de conviction à faire, parce qu’y compris dans la vaccination, cette crise sanitaire montre et démontre qu’une fracture sociale existe dans les grandes villes, et à Bruxelles en particulier. Ça se décline sur les taux de contaminations jusqu’aux taux de vaccination" explique le ministre-président. Celui-ci souligne un travail sur les marchés, des démarches de rencontre dans les différents quartiers via des associations… Pour la campagne de vaccination à Bruxelles-Capitale, "on est dans la décentralisation permanente" selon Rudi Vervoort.