Tester le ski alpinisme aux JO d’hiver de 2026, entrouvrir la porte à l’activisme politique des sportifs : le Comité international olympique s’est efforcé mardi d’adapter les Jeux à leur époque, à trois jours de l’ouverture de ceux de Tokyo.
L’espace d’une poignée d’heures, l’instance olympique s’est projetée au-delà de cette édition japonaise reportée d’un an et troublée par la pandémie, source de "doutes quotidiens" et de "nuits sans sommeil", selon son patron Thomas Bach.
Réunis à huis clos dans un palace de Tokyo pour la 138e session, les membres du CIO ont unanimement validé l’inscription du ski alpinisme au programme des JO-2026 de Milan, comme "sport supplémentaire" testé sans garantie d’être reconduit.
Cette discipline de montagne, consistant à gravir et dévaler des itinéraires hors piste sur des skis légers équipés de peaux de phoque, ou avec les skis dans le sac si la pente est trop raide, s’ajoutera aux quinze sports olympiques d’hiver, une liste intangible depuis l’introduction du snowboard aux JO-1998 de Nagano.
Comme lors des Jeux Olympiques de la jeunesse l’an dernier à Lausanne, qui ont servi de test, le ski alpinisme va donner lieu à cinq épreuves (sprint et course individuelle hommes et femmes, relais mixte) pour départager 48 qualifiés, qui entreront dans le quota global de 2900 participants aux Jeux.
Bonne nouvelle pour Maximilien Drion, skieur belge installé depuis plus de dix ans dans les Alpes. Le Belgo-suisse exprimait en février dernier son souhait de voir le ski alpinisme intégrer le programme et avec ça, son envie de participer aux JO d'hiver. C'est chose faite, le ski alpinisme se retrouvera aux Jeux de 2026 qui seront organisés en Italie (Milan-Cortina d'Ampezzo).