C’est le week-end des départs aux sports d’hiver pour les étudiants !
Après deux saisons gâchées par la Covid, et malgré les consignes sanitaires d’actualité, l’engouement est au rendez-vous. D’autant qu’après les examens et deux années difficiles, les jeunes aspirent à se retrouver pour faire du sport au grand air et pour décompresser.
Ce vendredi soir, par exemple, il y avait foule pour les départs prévus sur le parking Baudouin, à Louvain-la-Neuve. Rien que pour le séjour encadré par l’asbl CSE-Animations (un kot organisateur d’événements sportifs), 300 jeunes sont partis en car. Direction : les pistes de ski françaises, à une vingtaine de km de Nice !
Engouement exceptionnel
L’engouement constaté par de nombreux cercles et associations estudiantines est impressionnant. "Habituellement, à notre niveau, nous enregistrons entre 200 et 250 participants, mais cette année-ci, nous dépassons les 300 personnes (avec le staff)", explique Lucie Drygalski, Présidente du CSE-Animations. "En l’espace de quelques minutes, les réservations pour notre groupe de skieurs étaient complètes. Nous avons même dû refuser du monde". Une déception pour certains, mais un succès pour les organisateurs, premiers surpris de cette ruée vers la montagne.
Consignes sanitaires
Covid oblige, il faudra respecter les consignes sanitaires en vigueur en France. Et suivre les recommandations des organisateurs. "Toutes les activités en extérieur sont possibles", explique Augustin Van Innis, membre du kot organisateur. "Comme en Belgique, on sépare les gens en petits groupes, par exemple. Il n’y a donc pas de souci". La présentation du pass sanitaire est néanmoins requise dans certains cas, comme pour les remonte-pentes. "Mais il est évident que certaines activités en intérieur sont interdites, comme les sorties en discothèque. Pour les bars, l’accès est autorisé, mais à condition de respecter le protocole Horeca. Il faut notamment être assis et ne pas dépasser les jauges prévues".
Des risques inévitables
Malgré le CST et les différentes recommandations, quelques dérapages sont possibles, surtout avec l’alcool. "Nous ferons la fête entre nous, dans les chambres", nous a confié une étudiante. "Nous ferons tout de même un peu attention."
Même si la plupart des étudiants ont conscience de l’importance des consignes et des recommandations, des cas positifs détectés sur place sont probables. Surtout avec le variant Omicron, très contagieux. "Le protocole est clair", insiste Augustin Van Innis. "Il y avait la possibilité de prendre une assurance pour être rapatrié, en cas de problème. Tout est prévu !"
La Présidente du CSE-Animations précise qu’un cas de Covid positif sera placé en quarantaine. Pas question de revenir en autocar et de contaminer les passagers. "Il faudra donc revenir un peu plus tard, par ses propres moyens !"
Pour cette mère venue conduire sa fille sur le lieu de rendez-vous à Louvain-la-Neuve, l’heure est à la confiance. "La Covid est partout, de toute manière. Et en cas de problème, la mutuelle pourra rapatrier ma fille. Mais je lui fais confiance et tout se passera bien".
Retour samedi prochain, si tout va bien !