C’est jour de fête pour Arsenal. Face à leur ennemi juré, les Gunners ont empoché une victoire très importante (3-1) qui leur permet de prendre quatre points d’avance sur Manchester City avant le derby face à United dimanche.
C’était un match attendu en Angleterre, très attendu même. Le premier contre le troisième et lors d’un derby toujours spectaculaire. Difficile de faire mieux, sur papier, en tout cas. Malgré les absences de Dejan Kulusevski ou d’Emile Smith-Rowe, les équipes annoncées au coup d’envoi avaient très bien allure dans un Emirates Stadium plein à craquer.
Dès le début de la rencontre, ce sont les Gunners qui ont pris les choses en main, sans surprise. Après seulement trois minutes de jeu, Gabriel Martinelli a donné le tournis à la défense des Spurs avant de mettre Hugo Lloris à contribution qui a dû utiliser le poteau pour ne pas prendre de but (3e).
En début de match, le plan de jeu paraissait clair : les Gunners mettaient le pied sur le ballon et construisaient proprement alors que les hommes d’Antonio Conte fonctionnaient avec des contres. Cela aurait d’ailleurs pu fonctionner si Aaron Ramsdale n’avait pas réalisé une très belle parade sur une tentative de Richarlison (13e).
Arsenal a finalement réussi à concrétiser sa domination. Tout seul à l’entrée de la surface, Thomas Partey a eu tout le loisir d’armer une frappe pure venue se loger dans la lucarne adverse (20e). Malheureusement pour les fans locaux, cette avance n’aura finalement duré qu’une dizaine de minutes de jeu. Après une séquence très brouillonne dans son propre rectangle, Arsenal a dû concéder un penalty clair après une faute de Gabriel sur Richarlison. Déjà meilleur buteur de l’histoire du derby, Harry Kane a pris ses responsabilités pour porter à 14 son nombre de buts face aux Gunners (31e).
De dominants, les Canonniers sont passés à dominés. Plus fébriles, les pensionnaires de l’Emirates Stadium ont souffert dans les minutes qui ont suivi l’égalisation mais auraient pu reprendre l’avantage juste avant la pause après un superbe slalom de Gabriel Jesus qui a dû s’incliner face à Lloris. Au repos, les deux équipes étaient donc à égalité malgré la domination globale des joueurs de Mikel Arteta.