La Belgique et l'Allemagne sont déjà des partenaires proches en matière d'énergie. Mais les deux pays souhaitent renforcer cette collaboration à l'avenir, ont convenu le Premier ministre Alexander De Croo et le chancelier allemand Olaf Scholz, mardi, lors d'un sommet énergétique à Zeebrugge.
Le chancelier allemand était présent mardi à Zeebrugge pour un sommet belgo-allemand sur l'énergie, le premier du genre. Ce lieu n'a pas été choisi au hasard. En effet, depuis la guerre en Ukraine, le port de Zeebrugge est devenu un maillon crucial dans l'approvisionnement de gaz naturel en provenance de Norvège notamment et de GNL en provenance des États-Unis et du Qatar vers le reste de l'Europe.
C'est en partie grâce aux importations via Zeebrugge que l'Allemagne a traversé l'hiver, a reconnu le chancelier allemand, alors que son pays ne peut plus compter sur le gaz russe. "Merci", a-t-il dit. "C'était important pour l'Allemagne." "C'est cette coopération entre les pays européens qui a permis à l'Europe de ne pas sombrer dans une récession", a souligné le Premier ministre De Croo.
Belgique et Allemagne souhaitent encore renforcer cette collaboration. L'objectif est notamment de relier leurs infrastructures d'hydrogène d'ici 2028. La capacité de transport de gaz naturel vers l'Allemagne sera également considérablement augmentée, avant la fin de cette année. A côté du gaz et de l'hydrogène, les deux pays veulent s'échanger davantage d'électricité. Le gestionnaire du réseau électrique Elia et son homologue allemand Amprion souhaitent la construction d'une deuxième ligne à haute tension pour les deux réseaux.