Moussa Faki avait, lui, défendu son choix et appelé à "un débat serein". Il a assuré que l’engagement de l’UA dans la "quête d’indépendance" des Palestiniens était "immuable et ne peut que continuer à se renforcer". Mais l’accréditation d’Israël peut constituer, selon lui, "un instrument au service de la paix".
Efforts de paix en Ethiopie
Il n’est pas clair si le sommet, dont la plupart des sessions se sont déroulées à huis clos, a abordé la question de la guerre qui fait rage dans le pays hôte.
Le nord de l’Ethiopie est ravagé depuis 15 mois par un conflit entre forces pro gouvernementales et rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), qui a fait des milliers de morts et, selon l’ONU, mené des centaines de milliers de personnes au bord de la famine.
Bankole Adeoye a assuré que "toutes les situations de conflit étaient à l’agenda du sommet".
L’UA, dont le siège se trouve dans la capitale éthiopienne, se trouve dans une position particulièrement délicate sur ce conflit.
Moussa Faki a attendu le mois d’août dernier — neuf mois après le début des combats — pour nommer l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo comme envoyé spécial chargé d’arracher un cessez-le-feu.