Le Premier ministre belge Alexander De Croo plaidera, ce mardi soir au sommet informel des chefs d'État et de gouvernement de l'UE, pour une Europe plus apte à prendre la main et défendre ses intérêts si ceux-ci divergent de ceux des États-Unis, mais capable aussi de mieux coopérer avec eux là où les intérêts convergent.
"Plus que jamais on constate que l'Europe est trop souvent réactive par rapport aux événements, parce que l'on n'est pas parvenu nous-même à définir notre ligne, on l'a vu par exemple dans nos relations avec les États-Unis et ce qu'il s'est passé en Afghanistan", a exposé M. De Croo, avant son arrivée au château de Brdo, où la Slovénie accueille un sommet consacré entre autres à la place de l'Europe sur la scène internationale.
Le chef du gouvernement belge a souligné l'importance pour l'OTAN d'une Europe qui fonctionne mieux, notamment en matière de technologies de défense. Un sommet européen consacré à la défense est programmé en mars prochain, sous présidence semestrielle de la France, plus importante industrie de l'UE dans ce domaine.