"Pour améliorer la compréhension par catégorie, on procède à des sur-échantillonnages et à des pondérations, explique Dominique Trembloy. Sur les 1059 Belges, on compte ainsi environ 100 Bruxellois, 600 Flamands et 400 Wallons. Ce qui est trop peu pour pouvoir raisonner sur l’opinion des Bruxellois. On interroge donc trois fois plus de Bruxellois. C’est le sur-échantillonnage. Avant de traiter les résultats, on pondère la base de données pour rendre aux Bruxellois leur poids réel dans la population belge. On divise ainsi leur poids par 3. C’est la pondération."
Les auteurs de l’étude "Noir, jaune, blues" précisent que la marge d’erreur maximale pour un pourcentage de 50% et un taux de confiance de 95% est de ± 2,7% pour l’échantillon total. Autrement dit, il y a 95% de chances que la moyenne des réponses que l’on recueillerait en interrogeant toute la population soit comprise entre +2,7% et -2,7% de celle mesurée dans l’échantillon, poursuit Dominique Trembloy. On peut augmenter l’intervalle de confiance et/ou diminuer la marge d’erreur mais cela a un coût énorme. Si vous voulez obtenir 99% de certitude avec une marge d’erreur de + /-1%, vous devez interroger un échantillon de 10.000 personnes. Ce qui coûte dix fois plus cher pour un gain de pertinence scientifique assez faible."