La Belgique ferme vendredi un premier réacteur dans le cadre de sa sortie du nucléaire mais la décision suscite doutes et polémiques en pleine flambée des prix de l’énergie sur fond de guerre en Ukraine. L’opérateur Engie mettra à l’arrêt vers 21 heures l’un des quatre réacteurs de la centrale nucléaire de Doel, situé dans le port d’Anvers (nord) sur l’Escaut. Il pouvait produire à lui seul jusqu’à 10% de l’électricité du pays.
La déconnexion du réacteur Doel 3, âgé de 40 ans, a été préparée de longue date. Elle s’inscrit dans le plan belge de sortie du nucléaire approuvé en 2003 qui prévoyait à l’origine l’arrêt à l’horizon 2025 des sept réacteurs qui assurent environ la moitié des besoins du pays.