Liège

Spa : pas de remplissage temporaire du lac de Warfaaz au grand dam de l’exploitant des pédalos

Le lac de Warfaaz à Spa en cette fin avril contient encore une mince nappe d’eau avant sa mise à sec complète en été pour diverses études.

© RTBF – Philippe Collette

Par Philippe Collette

Cela fait un an que le lac de Warfaaz, haut lieu touristique de Spa, a été vidangé pour travaux de curetage et de sécurisation du barrage ; l’entame des travaux a connu du retard ; en fait, quasi rien n’a été entrepris pendant un an ; actuellement, le lac est à un niveau très bas, ce qui lui confère une image un peu tristounette et limite son attrait touristique en raison notamment l’absence de pédalos et de possibilité de pêche pour minimum deux ans encore.

Remplissage temporaire : danger !

L’exploitant des pédalos, Benjamin Krickel, avait bon espoir de sortir ses engins durant les mois d’été. Espoir déçu car pour la Ville de Spa, pas question de remplir le lac temporairement. "On ne peut pas faire remonter le niveau des eaux pour l’été, explique Nicolas Tefnin, échevin des travaux, car il y aurait une grosse pression sur le barrage qui a été fragilisé par les crues de juillet 2021 et de toute façon, le lac sera mis à sec cet été pour permettre des études préalables au gros chantier prévu à l’été 2024."

Après un retard de plusieurs mois dû à un changement de bureau d’études, le dossier vient d’être relancé ; ainsi va-t-on bientôt fixer le niveau final des eaux ; "le niveau sera déterminé pour que les deux fonctions essentielles du lac soient rencontrées : un lieu touristique et un bassin d’orages", poursuit l’échevin.

L’image de pêcheurs au bord du lac de Warfaaz ne reviendra pas avant deux ans minimum
L’image de pêcheurs au bord du lac de Warfaaz ne reviendra pas avant deux ans minimum © RTBF – Philippe Collette

Des pêcheurs sceptiques et inquiets

La Ville prévoit un retour à la normale en 2025 ce qui laisse les pêcheurs de la Warfazienne sceptiques, mais aussi inquiets pour la tonne et demie de carpes sauvée l’an passé et placée dans un étang ; si les travaux sont retardés, il faudra un budget de 4 à 5000 euros pour nourrir les carpes ce qui priverait la société de pêche de budget pour réempoissonner ; elle va donc revendre la moitié des carpes pour financer la nourriture des carpes restantes.

Le reportage de Philippe Collette

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