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Squeezie dénonce le cyberharcèlement dans son nouveau concept de vidéo

Squeezie, Gotaga et Kameto sont juges le temps du tribunal des bannis.

© Squeezie

Par Amandine Fossoul via

Sur Twitch, on peut être banni quand on se comporte mal ou quand on ne respecte pas les règles. Quand cela arrive, on ne peut plus participer au chat. Mais il est possible de faire une demande pour être débanni en expliquant pourquoi on ne souhaite plus l’être. Appelé le "Tribunal des bannis", ce format est populaire auprès des streamers.

Squeezie le fait régulièrement sur sa chaîne Twitch depuis 2021. Il a décidé de reproduire le concept en vrai sur YouTube en invitant deux de ses amis streamers, Gotaga et Kameto dans le "Tribunal des bannis IRL", comme l'explique BFMTV. Il a sélectionné des personnes bannies d’une des trois chaînes pour qu’ils viennent témoigner devant eux à visage découvert. Pour se défendre, certains ont utilisé un PowerPoint, d’autres ont demandé l’aide d’amis pour incarner leur avocat.

Dans cette première vidéo, Squeezie, Kameto et Gotaga analysent la plaidoirie, posent leurs questions et rendent leur verdict à la fin. Des spectateurs "modèles", qui suivent souvent leur live sur Twitch et qui se comportent bien, forment le public. Un délégué élu parmi eux compte pour une voix. S’il y a égalité entre les votes, alors c’est au streamer concerné de choisir la sentence.

En adaptant ce format, le but de Squeezie est de montrer la différence entre comment les gens se comportent en face de vous et comment ils agissent quand ils sont anonymes. De cette façon, le YouTubeur français souhaite combattre le cyberharcèlement : "Nous, ça fait méga longtemps qu’on est sur internet donc aujourd’hui, il y a plein de messages hyperviolents qui passent au-dessus de nous. On s’en fout un peu, quoi. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Globalement, 99% des gens ont un vrai impact sur le moral après avoir reçu des messages comme ça".

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Quand Squeezie a annoncé il y a quelques mois qu’il comptait mettre en place ce concept sur sa chaîne, les internautes ont très vite manifesté leur inquiétude. Ils se demandaient si montrer le vrai visage des trolls n’inciterait pas une vague de cyberharcèlement, précisément ce contre quoi il veut lutter. Mais le YouTubeur a fait en sorte que le ton du "tribunal" reste bon enfant. Tout le monde a gardé le sourire et certains bannis ont même fait leur mea culpa. Il a quand même tenu à rester sérieux et a rappelé à de nombreuses reprises l’objectif de la vidéo. "Insulter ou harceler quelqu'un, ce n’est pas drôle. Ne vous comportez pas comme les gens ici", a-t-il déclaré.

Pourtant, certains n’ont pas dû le comprendre car plusieurs twittos s’en sont pris à Audrey, une des intervenantes du public. Ils l’ont critiquée en disant qu’elle prenait tout au premier degré et que ses interventions étaient trop nombreuses. Ces plaintes ont suscité de nombreuses réactions mécontentes. Squeezie, lui, n’a pas encore réagi.

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