Maintenant que le Standard a reçu sa licence pour la saison prochaine, le closing, en français complétion, de la double transaction a pu avoir lieu : vente du club et vente de la société immobilière à "777 Partners". Pour la première fois dans son histoire de près de 125 ans, le Standard passe donc sous pavillon non-européen. Et encore, lorsque le milliardaire français Robert Louis-Dreyfus avait racheté le matricule 16 en 1998, il avait placé le Liégeois Lucien d’Onofrio, lui-même actionnaire minoritaire, aux commandes du club.
Cette fois, c’est un véritable saut dans l’inconnu, une nouvelle illustration de la mondialisation du foot. Mais aussi une nouvelle preuve de l’appétit vorace du groupe d’investisseurs américains "777 Partners". Après le FC Séville, après Genoa, après Vasco de Gama, avant le Red Star, les hommes d’affaires US ont donc jeté leur dévolu sur le club de Sclessin. Ont-ils mesuré toutes les conséquences et surtout toutes les responsabilités qu’imposent cet achat ? L’avenir nous l’apprendra. Mais il est clair que le chantier est immense en bord de Meuse. En difficulté sportivement, financièrement et judiciairement, le club est en mauvais état. Et l’héritage de la gestion du duo Bruno Venanzi / Alexandre Grosjean ne sera pas facile à (di)gérer pour les nouveaux propriétaires.