Mais le foot belge se joue aussi dans les coulisses actuellement. L’Auditorat des licences de la Fédération (à savoir Nils van Brantegem et ses assistants) a terminé l’examen des dossiers des licences professionnelles en vue de la saison prochaine. Prochaine étape : la validation, ou non, par la Commission des Licences de l’Union belge. Laquelle peut encore, le cas échéant, demander des explications complémentaires aux clubs avant l’octroi de la fameuse licence. Rappelons que, l’an dernier, Mouscron, Ostende et le Standard s’étaient vus refuser le précieux sésame en instance… avant d’obtenir gain de cause devant la CBAS. A l’époque, cette période, inédite, de turbulences avait donné pas mal de sueurs froides aux supporters des trois clubs.
Cette année, le système des licences a quelque peu changé. Le suivi financier des clubs est plus continu et non plus annuel comme par le passé. Avec aussi la mise en place de feux clignotants pour avertir les clubs, au besoin. Il a également été institué une sorte de fair-play financier à la belge, calqué sur le modèle de l’UEFA. En gros, sur les trois dernières années, les clubs ne doivent pas avoir plus de dépenses que de recettes sportives. Un calcul quelque peu en trompe-l’œil puisque dans la colonne des recettes, certains clubs ont eu recours à d’importantes augmentations de capital depuis 3 ans Trois exemples frappants : 20 millions pour le récent champion Unioniste, 32 millions pour Anderlecht et près de… 63 millions pour l’Antwerp. Une nouvelle preuve que les deux derniers clubs sont totalement dépendants de leurs (très) fortunés propriétaires que sont respectivement Marc Coucke et Paul Gheysens.