Après "Noces", le cinéaste belge Stephan Streker s’inspire à nouveau d’un fait divers qui a défrayé la chronique chez nous : à savoir l’affaire Wesphael (du nom de l’homme politique écolo Bernard Wesphael, accusé du meurtre de son épouse Véronique Pirotton et acquitté le 6 octobre 2016 au bénéfice du doute).
Il s’en inspire, mais très librement, n’en conservant que la "substantifique moelle", car ce qui intéresse Streker, ce n’est pas d’échafauder un polar ou un film de procès, mais de dresser le portrait d’un homme accusé de toutes parts, sans que personne – y compris le principal intéressé – ne puisse avancer la moindre certitude.
La question qui sous-tend tout le film est : comment peut-on juger les gens ?
Les explications du réalisateur Stephan Streker dans son interview intégrale.