Steven Defour était l’invité de La Tribune, où il était intervenu depuis son salon. Accompagné par sa petite fille qui créera quelques petites interférences, il s’est prêté au jeu des questions de Benjamin Deceuninck.
Désormais à Malines, Steven Defour boucle la boucle après seize ans passés à bourlinguer aux quatre coins de la Belgique, ainsi qu’au Portugal et en Angleterre. "Quand on est petit, on a toujours des rêves. Mon rêve de gamin c’était de jouer à Malines. Malheureusement ça n’a jamais pu se faire avant maintenant. J’y ai pensé en montant sur le terrain. Je suis dans un club où j’ai toujours voulu être. Je me sens à l’aise. J’ai eu beaucoup de temps pendant le Covid-19 pour travailler mon physique. Ça a porté ses fruits parce que Malines m’a testé et m’a dit que ma condition physique était meilleure que l’année passée." L’année passée, le joueur avait rejoint l’équipe de l’Antwerp, mais n’avait pas convaincu Lucien D’Onofrio de le conserver pour cet exercice. "C’est dommage", dit-il pour résumer son expérience du côté du Bosuil.
"Je me donnerais une note de 6,5 ou 7. Ce n’est pas mal pour mes 73 minutes"
Ce week-end, Malines a réussi à accrocher un point face au FC Bruges. "Je me donnerais une note de 6,5 ou 7. Ce n’est pas mal pour mes 73 minutes", juge celui qui a clôturé cette rencontre avec quelques crampes. Une première rencontre chargée en émotions pour celui dont le papa était un grand fan du club malinois. Décédé il y a deux ans, celui-ci repose dans un cimetière juste à côté du stade. "Le lendemain du match, j’ai été le voir et j’ai été lui raconter. Il m’aurait dit que ce n’était pas un mauvais résultat de partager contre le FC Bruges."