Vainqueur de l'E-Prix de Monaco il y a douze mois, Stoffel Vandoorne a dans la foulée décroché le titre de Champion du Monde de Formule E... mais il n'a plus remporté la moindre course depuis lors.
Déterminé à regoûter au succès dès samedi dans les rues de la principauté, le pilote belge de l'équipe DS Penske espère profiter de la montée en puissance de la formation franco-américaine pour monter pour la première fois sur le podium en 2023.
> L'E-Prix de Monaco, ce sera en direct sur Auvio samedi dès 14h45
"Cette victoire, c'est l'un de mes plus beaux souvenirs, lance Stoffel Vandoorne. Gagner à Monaco, c'est quelque chose d'unique, cela n'arrive pas tous les jours. C'est une de mes plus belles victoires, et on va essayer de reproduire ça ce week-end. Les conditions ne sont toutefois plus du tout les mêmes : nouvelle voiture, nouvelle équipe... Il y a pas mal de choses qui ont changé ! Mais dernièrement, on a fait énormément de pas en avant au niveau de la compréhension de notre voiture, cela commence notamment à aller beaucoup mieux en qualification. Peut-être qu'en course, il nous manque encore un petit quelque chose, on va donc essayer de surtout progresser sur cet aspect."
En pole position à Sao Paulo, le pilote belge avait passé le début de l'E-Prix brésilien en tête de la course, mais avait été contraint de lever le pied et de rentrer dans le rang : avec cette nouvelle voiture, la Gen3, le phénomène d'aspiration joue un rôle bien plus important qu'avant, et celui qui fait la course en première position consomme plus d'énergie que ceux qui le suivent... et ça se paie cash en fin d'épreuve. Les deux E-Prix de Berlin, il y a quinze jours, ont d'ailleurs vu les pilotes se refiler les uns après les autres la première place. Lors de la course du samedi, il y a eu vingt changements de leader !
"Récemment, les courses se sont déroulées très bizarrement : c'est un peu comme en cyclisme, personne ne veut être en tête trop tôt !, rapporte Stoffel Vandoorne. Je pense que ce sera un peu pareil ici, même si c'est un peu plus difficile de dépasser à Monaco qu'à Berlin. Mais cela reste possible ici, et tant qu'il faudra sauver énormément d'énergie, ce ne sera pas une bonne chose d'être en tête de la course. Cela peut créer des courses avec beaucoup d'action, beaucoup de dépassements. Ce ne sera peut-être pas aussi fou qu'à Berlin, mais se procurer un avantage d'énergie en début de course sera l'une des clés. Il faudra trouver le bon moment pour dépasser et se retrouver à l'avant de la course. Il faudra faire une bonne séance de qualification, dans le Top 5, et si c'est le cas, on aura une bonne chose d'y rester et de faire une bonne course."
"Notre objectif est toujours de faire la pole position, elle accorde trois points de bonus... même si aucun poleman n'a encore gagné cette saison, conclut le dernier vainqueur de l'E-Prix de Monaco. Après, on se débrouillera en course pour trouver des moyens de laisser passer les autres ! Partir dans le Top 5, c'est une très bonne position. Rester dans le Top 3, c'est l'idéal : plus loin dans le peloton, ça devient plus chaotique, et on a plus de chances de rencontrer un incident. Ce sera important d'être, au moins, dans les cinq premiers, pour avoir plein de possibilités."