Comment gérer cette anxiété ?
La première chose à faire, est de reconnaître que l’anxiété est légitime. Gérer son anxiété est plus efficace si on remarque que les politiques, à un niveau plus global, nous aident à passer cette crise. Ce n’est qu’à ces conditions qu’on peut soi-même développer une sobriété la plus heureuse possible : si on sait que nos besoins vitaux seront assurés.
- Se poser une question : Comment je peux reprendre le pouvoir ?
C’est le sentiment d’impuissance qui est le pire. Quand on a le sentiment de reprendre un peu le contrôle, on se sent déjà mieux. Par exemple : trouver les trucs utiles pour diminuer sa consommation. Arrêter son deuxième freezer, diminuer le thermostat central (surtout l’hiver) de 2 degrés, diminuer la température de sa chaudière. Dégivrer son freezer… Certaines générations envisagent de réemménager ensemble pour diminuer leur frais. D’autres vont faire des travaux pour isoler (quand ils le peuvent) leur toiture ou rénover leur chaudière ou mettre des panneaux. Aller au CPAS pour voir de quelle façon ils peuvent aider les plus démunis.
- Choisir la sobriété plutôt que de la subir.
Attention : bien sûr, dans un cadre où on a ses besoins de base couverts. On oriente son esprit vers la recherche de plaisirs simples, naturels, non polluants et non marchands (émerveillement face à un coucher de soleil ou à la nature, apprécier le simple fait de respirer ou d’être vivant, méditation, câlins, danse, activité artistique, etc.)
- Calmer son système nerveux autonome, aider à l’équilibrer.
Par la cohérence cardiaque, par le mouvement (pour sortir de la paralysie) : danser, bouger, marcher dans la nature (se reconnecter à la nature = redécouvrir la sobriété). Essayer de maintenir un bon sommeil.
- Ne pas se laisser submerger
Garder de l’humour, ne pas trop regarder les infos, prendre du recul par rapport à la société de l’immédiateté, des systèmes de régulation vont se mettre en place. Relativiser = ce n’est ni la première ni la dernière crise
Éviter les benzodiazepines (Xanax et autres) qui provoquent de la dépendance. Leur préférer des alternatives naturelles (sedistress par exemple). Si vraiment on se sent déprimé, avec des troubles du sommeil, des idées noires, aller voir son médecin et une aide pharmacologique pourra être utile.
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