" C’est un roc, c’est un pic, c’est un cap… c’est une péninsule ! " (©Cyrano de Bergerac). Ou carrément un iceberg : les Red Flames ont rendez-vous avec l’Histoire, ce soir à Leigh (Manchester), contre la Suède, 2e meilleure équipe du monde (ranking FIFA). " Ils pensaient que c’était impossible… alors ils l’ont fait " : et si les Red Flames s’arrogeaient le précepte ?
Venus à l’Euro sur la pointe des pieds, parmi les formations les moins bien classées de cet Euro et, au surplus, dans un groupe assez dense (la France au-dessus du lot, puis 3 équipes en lice pour la 2e place qualificative), les Belges ont " grandi au fil des matches ", comme elles aiment à le répéter.
Dominées en début de match par l’Islande, les Flames ont survécu via leur gardienne-vaseline Nicky Evrard, avant de sortir la tête de l’eau sur un pénalty (là aussi) transformé par Justine Vanhavermaet. Face à la France, les Flames ont vu la noyade de près avant de s’accrocher au parapet et sortir, malgré la défaite, un match-référence sur le contenu. Avec au passage un magnifique but en triangle de la vétérane Janice Cayman. Face à l’Italie, dans la fournaise de Manchester (et de la journée la plus hot depuis un siècle en Angleterre), les petites Belges ont à nouveau souffert mais ont su imposer leur solidarité, leur caractère et leur flair en contre. Via Tine De Caigny, serial-buteuse enfin réconciliée avec les trois poteaux