Où en sont les négociations sur ce dossier de la répartition du survol de Bruxelles ? Georges Gilkinet dit être "totalement aligné" avec Alain Maron. Et "j’ai écrit à Jan Jambon (N-VA) pour lui demander d’avoir une concertation avec les Régions wallonne et bruxelloise, et l’État fédéral. Il m’a répondu, avant-hier, qu’il était tout à fait d’accord de le faire, ce qui est plutôt un point positif".
Son objectif, dit-il "c’est d’amener l’aéroport de Bruxelles national au niveau des aéroports les plus environnementalement efficaces en Europe".
Le ministre de la Mobilité estime que pour le mois de juin un rapport devrait être établi, ce qui permettra de prendre des "actions supplémentaires à celles que j’ai déjà prises". Il rappelle le système de redevance variable pour les compagnies aériennes pour les encourager à choisir leurs avions les moins polluants d’un point de vue sonore pour venir à Bruxelles. Et l’amélioration des techniques de décollage et atterrissage pour une diminution de l’impact sonore. D’autres mesures doivent encore arriver, précise-t-il. Notamment, à propos du bruit maximum des avions et une clarification du cadre légal.
Le ministre a souligné que ce dossier "est embourbé depuis 30 ans. Que j’ai trouvé enfermé à double tour dans un coffre-fort en arrivant".
Le moment de vérité dans le dossier arrivera au mois de juillet, annonce Georges Gilkinet. "Je vais faire des propositions au gouvernement et j’espère que je pourrai être suivi par les partis qui me demandent d’agir dans ce dossier […] Et j’espère qu’on pourra améliorer la situation. Étant entendu que cet aéroport reste trop proche d’un centre urbain fortement occupé par des habitants."