Le Danemark a une fois de plus joué avec le cœur face à la République tchèque.
Après un but tombé sur corner dès la 5ème minute de jeu signé Thomas Delaney, le coéquipier d’Axel Witsel, de Thorgan Hazard et de Thomas Meunier à Dortmund, les Danois ont fait honneur à leur surnom de Danish Dynamites. Ils ont en effet impressionné par leur efficacité clinique en contre-attaque selon les consultants du Club de l’Euro. La preuve avec l’offensive qui amène une merveille de centre de l’extérieur du pied de Joakim Maehle, offrant un troisième but à Kasper Dolberg dans cet Euro.
Mais là où le Danemark séduit, c’est aussi dans la cohésion de son collectif et la profondeur de son banc, pour une nation certes 10e du classement FIFA, mais qui ne fait pourtant pas encore partie des cadors européens. "On a notamment entendu en Angleterre que la règle des 5 changements défavorisait les équipes qui avaient moins de talents ou moins de gros joueurs. Quand je regarde l’effectif du Danemark, j’ai l’impression qu’il y a tellement de joueurs qui ont exactement le même niveau, que cela ne fait qu’augmenter le niveau général de l’équipe" observe ainsi Swann Borsellino sur le plateau du Club de l’Euro. "Il n’y a pas un joueur du banc qui est moins bon qu’un titulaire et à chaque fois, cela se compense parfaitement. Il n’y a pas d’équipe A et B. Il y a une seule équipe et les 5 changements leur conviennent parfaitement".