Economie

Syndicats et patrons du commerce alimentaire ont trouvé un accord, Comeos se réjouit

La réunion d’hier était qualifiée de réunion de la dernière chance. Les syndicats, en front commun, menaçaient de bloquer tous les dépôts.

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Par Marie-Laure Mathot sur base d'un sujet d'Estelle Falzone

Patrons et syndicats du secteur du commerce alimentaire ont trouvé un pré-accord après de longues heures de négociations. La réunion d’hier était qualifiée de réunion de la dernière chance. Les syndicats, en front commun, menaçaient de bloquer tous les dépôts.

Un blocage qui aurait débouché sur des rayons vides en supermarché. C’était en tout cas la menace si aucun accord n’était trouvé. Plus de 40.000 travailleurs du secteur alimentaire étaient concernés. Des travailleurs sur les genoux après des mois de crise sanitaire..

Pour l’instant, on ne connaît pas exactement le contenu de ce préaccord. Mais les syndicats avaient plusieurs demandes. Tout d’abord, une revalorisation salariale de 0,4% voire plus pour les employés des grandes enseignes comme Colruyt ou Aldi. Ce sont celles qui ont fait de gros bénéfices pendant la pandémie.

Prime corona

Ils demandaient également l’octroi d’une prime corona de 500 euros pour chaque salarié, une révision des indemnités de déplacement en voiture pour compenser la hausse du prix du carburant et enfin, des améliorations au niveau sécurité et bien-être au travail.


►►► À lire aussi : Les bénéfices du commerce alimentaire ont doublé pendant la pandémie, selon la CSC


En plus de négocier avec les associations patronales, les syndicats voulaient surtout négocier au niveau de chaque entreprise, les conditions de travail étant différentes d’un endroit à l’autre. Avec ce préaccord, il semblerait donc que les menaces de grève aient porté leurs fruits.

Accord équilibré selon Comeos

Pour Dominique Michel, porte-parole de Comeos, la fédération belge du commerce et des services, il s'agit d'un accord équilibré: "Le plus important, c'était de faire en sorte que les entreprises qui ont eu des difficultés pendant la crise du covid soient épargnées par l'accord tandis que les autres qui ont bien presté pouvaient faire un effort par rapport aux travailleurs. Tous les partenaires autour de la table l'ont accepté."

Le représentant de Comeos pointe un deuxième élément important: "Faire des efforts en matière de formations, notamment de formations en alternance. Et ici aussi, tout le monde était d'accord sur le sujet.

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