Vingt-sept personnes ont été fouettées jeudi devant la foule, au lendemain de la première exécution publique ordonnée depuis le retour au pouvoir du régime taliban qui a qualifié "d’ingérence" les critiques internationales.
Jeudi, à Charikar, capitale de la province de Parwan (ouest de l’Afghanistan), "27 criminels, dont 18 hommes et 9 femmes, ont été fouettés sur ordre des tribunaux de la charia (loi islamique) de ladite province", explique la Cour suprême dans un communiqué.
Les raisons évoquées de ce châtiment sont entre autres : la sodomie, l’adultère, le faux témoignage, la débauche, la fuite du domicile conjugal ou encore le vol ainsi que la vente et la détention de drogue.
"Chacun de ces criminels a avoué ses crimes devant le tribunal sans avoir eu recours à la force et a été satisfait de la punition donnée par le tribunal", assure la même source.
Mercredi, pour la première fois depuis leur retour au pouvoir en août 2021, les talibans ont procédé à l’exécution d’un homme accusé de meurtre devant plusieurs centaines de personnes à Farah (ouest).