Avoir un cancer du sein, c’est passer par différentes phases. Et par différentes étapes médicales. Chaque cas est différent, mais nombreuses sont les femmes qui passent par l’ablation d’au moins un sein. Deux choix se présentent à elle : soit elles laissent le sein à plat, soit elles se font reconstruire le sein. Deux possibilités, qui laissent cependant chacune des traces, des cicatrices. De quoi rappeler chaque jour qu’on a été malade et en danger. Le tatouage peut aider à surmonter cet écueil.
Il y a celles qui vont opter pour un tatouage artistique : une fleur, une branche d’arbre, un oiseau… Le dessin peut cacher la cicatrice ou jouer avec elle. Un tel travail prend du temps, coûte de l’argent. Aux Pays-Bas ou en France, des associations mobilisent des tatoueurs afin qu’ils donnent un peu de leur temps et de leur talent pour sublimer la poitrine d’une ancienne malade. La séance est alors gratuite. Mais rien de comparable en Belgique.