Depuis son apparition en 2020, la crise sanitaire a contraint les organisateurs d'événements et les entreprises à rendre leurs conférences et leurs réunions virtuelles.
Ce passage du mode présentiel à virtuel a entraîné des bénéfices pour l'écologie. Des chercheurs de l'Université de Cornell aux Etats-Unis sont parvenus à chiffrer ces bénéfices.
Selon eux, tenir des événements en ligne et non plus en présentiel réduirait l'empreinte carbone de 94%.
D'après plusieurs scénarios de réunions présentielles, hybrides et à distance, imaginés sur un même événement, l'American Center for Life Cycle Assessment (ACLCA), la plus grande conférence annuelle nord-américaine, ils ont dressé des résultats sur les variations de l'empreinte carbone selon si la conférence se déroule en distanciel ou non.
Pour calculer le plus justement, les chercheurs ont pris en compte plusieurs paramètres, qui peuvent changer du tout au tout dès lors que l'événement se déroule virtuellement : la préparation des aliments, l'hébergement, la préparation et l'exécution des technologies de l'information et de la communication ainsi que le transport.