Joachim Gérard s’est exprimé publiquement pour la première fois depuis le malaise cardiaque dont il a été victime le 1er septembre, lors des Jeux Paralympiques de Tokyo. Le pire est derrière lui, mais il reste bien sûr suivi par la Faculté. Il est équipé d’un défibrillateur interne, et il va bien. Tellement bien qu’il peut continuer à se "qualifier de joueur de tennis professionnel". Sa carrière, il souhaite la reprendre dès l’Australian Open, au mois de janvier.
L’objectif du numéro un belge du tennis en fauteuil est-il raisonnable ? "Oui", répond son entraîneur physique, Quentin Verriest. "Il est retourné sur le court, en douceur, il y a trois semaines. On travaille en étroite collaboration avec le cardiologue. La question de ce qui serait possible s’est bien sûr posée, et le feu vert est arrivé après quelques tests. Il est raisonnable de vouloir recommencer à jouer, oui. Il est monitoré en permanence, et on est à l’abri de toute mauvaise surprise. On sera de toute façon encore plus vigilant, à propos de tout ce qui va se passer. On travaille aussi avec le CAPS (le Centre d’Aide à la Performance Sportive), à Louvain-la-Neuve, pour la partie "acclimatation". Et tous les résultats seront mis en corrélation avec l’expertise du cardiologue. Il est donc tout à fait raisonnable de se dire "on va en Australie".