A moins d'un assouplissement des règles, la frontière s'annonce très compliquée à franchir pour l'US Open (29 août-11 septembre).
Hors citoyens américains et résidents permanents, depuis le 8 novembre 2021, tout passager majeur qui se rend aux Etats-Unis doit obligatoirement présenter une preuve de vaccination complète pour être autorisé à embarquer. Et les exemptions à cette obligation vaccinale sont rares.
En font partie une "contre-indication médicale documentée à recevoir un vaccin contre le Covid-19" ou encore la "participation à certains essais cliniques sur le Covid-19", selon l'agence fédérale américaine de santé publique. Mais pas une infection récente, le motif d'exemption sur lequel s'appuyait Djokovic pour entrer en Australie.
Et c'est sans compter sur les règles sanitaires propres à la ville de New York qui s'ajoutent et qui, par exemple, empêchent le basketteur Kyrie Irving de jouer les matches à domicile des Brooklyn Nets car il n'est pas vacciné.
Le spécialiste du double Pierre-Hugues Herbert, non vacciné et qui a renoncé à l'Open d'Australie, s'attend à ne pas pouvoir participer non plus à l'US Open. "Les Etats-Unis, c'est tout le mois de mars et toute une tournée en été avec l'US Open. Presque la moitié de la saison au total, ce n'est pas anodin. L'étape suivante, c'est de potentiellement ne plus jouer au tennis", a expliqué le joueur français dans un entretien à L'Equipe.
Car au-delà de l'US Open, se jouent notamment aux Etats-Unis trois des neuf Masters 1000 du calendrier ATP, à Indian Wells et Miami au printemps, et Cincinnati en été.