Acheter leurs propres terres permettra d’aller plus loin dans la démarche. Comme Sébastien, le maraîcher… qui travaille la terre de manière naturelle avec le moins de machines possible : " On met beaucoup de choses en place de manière très pérenne pour organiser la culture de légumes selon les principes de l’agroécologie, du coup il faut avoir une vision à très long terme sur le lieu d’installation. Et aujourd’hui, ce n’est pas évident d’acquérir des terres pour installer un projet sur des années, pour nous et même pour les futures générations. La Ferme des Arondes nous offrira ce cadre ! "
Nourrir sa région avec de bons produits belges. C’est aussi la passion de Camille, la boulangère. Avoir sa propre ferme lui permettra notamment d’y cultiver ses céréales : " Les fermes, ça ne court pas les rues, alors on a vraiment "réseauté, fait du porte-à-porte, laisser des petits mots dans les boîtes aux lettres. Et puis finalement, nous sommes tombés sur cette famille dont les enfants ne sont pas agriculteurs et n’ont pas envie de reprendre la ferme familiale. Ils ont à cœur de transmettre leur ferme à notre projet, ce qui est une chance inouïe, d’autant qu’aujourd’hui le prix des terres est devenu indécent, on marche sur la tête ! "
Dans cette région, la terre coûte de 30 à 40.000 euros par hectare. Les agriculteurs devraient travailler 200 ans pour rembourser cet achat.