Face à la "cacophonie" des contrats d'énergie variable actuelle, Test Achats exige une méthode de calcul uniforme et une simplification des tarifs, exhorte vendredi l'organisation de consommateurs. Elle en appelle au régulateur fédéral du secteur, la Creg, et à la ministre de l'Énergie. Une demande "plus importante que jamais" maintenant que les fournisseurs ne proposent plus de contrats fixes, estime-t-elle.
Si, ces dernières années, comparer et changer de fournisseur était chose simple et permettait de faire de belles économies, cela est devenu quasiment impossible à l'heure actuelle, déplore Test Achats. D'une part, parce qu'il existe une multitude de paramètres et de moments d'indexation différents, et d'autre part, parce que les méthodes de calcul pour projeter l'évolution des prix des contrats fixes ne sont pas uniformisées.
Non seulement les régulateurs de l'énergie ne sont pas sur la même longueur d'onde, mais certains fournisseurs ont adopté leur propre méthodologie
"Non seulement les régulateurs de l'énergie ne sont pas sur la même longueur d'onde, mais certains fournisseurs, comme TotalEnergies ou Bolt ont adopté leur propre méthodologie", fustige l'organisation de consommateurs. Elle dénonce "l'ambiguïté qui l'emporte sur toute logique et transparence".
"Vu qu'il n'existe aucune méthode uniforme de projection des prix pour les contrats variables, les consommateurs peuvent être confrontés à des prix allant du simple au triple pour un même contrat en fonction du comparateur choisi", illustre Julie Frère, porte-parole de Test Achats.