Renouveau de l’open world; nouveau succès du studio polonais CD Projekt RED après The Witcher 3; un véritable concurrent sérieux à GTA V ou la première aventure Cyberpunk moderne et d’envergure : Cyberpunk 2077 se devait d’être beaucoup de choses à la fois. Trop peut-être, au point de nous faire oublier que derrière les nombreuses déceptions, se cache malgré tout un bon jeu.
Bienvenue en 2077
Dès les premières minutes de notre aventure, Cyberpunk 2077 nous plonge immédiatement dans son univers futuriste. De l’interface à la vidéo d’introduction, il n’y a pas de doute, nous sommes bien en 2077. De plus, on le sent, Night City est une ville vivante, débordante d’activités en tout genre (le jeu n’est d’ailleurs pas à mettre entre toutes les mains). On y incarne V, un personnage que l’on peut modeler à l’infini grâce à un éditeur ultra complet. Des ongles à la couleur des yeux, en passant par les cheveux, la voix, les tatouages, les cicatrices et même le sexe (là encore, la nudité frontale est à réserver à un public plus mature), tout y passe, au risque de décourager les joueurs qui voudraient se plonger immédiatement dans l’histoire.
Ensuite, c’est le passé de V qu’il vous faudra choisir (grâce à trois classes : nomade, gosse des rues ou corpo), ainsi que ses compétences, avant de pouvoir enfin en prendre le contrôle. Ou du moins, la guider d’un point A à un point B, afin de permettre au studio de mettre en place son scénario quelque peu laborieux. Autant dire que si, comme dans GTA V, vous espériez lancer le titre et vous balader après quelques minutes dans Night City au volant d’une voiture volée, il faudra prendre votre mal en patience.