Chronique cinéma

The Fabelmans, aux origines de Steven Spielberg

The Fabelmans : Paul Dano, Mateo Zoryon Francis-DeFord et Michelle Williams

© Storyteller Distribution Co.

Par Nicolas Buytaers via

Nicolas Buytaers nous emmène au cinéma pour nous parler de trois sorties de vacances. Au programme, une plongée dans la vie intime d'un jeune Steven Spielberg, et de drôles d'animaux.

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Nicolas Buytaers vous conseille le nouveau Steven Spielberg, intitulé The FabelmansDans la famille Fabelman, il y a le père d'abord, absorbé par son travail. Il y a aussi la mère qui tente d'élever ses enfants comme il faut, elle qui sent que plus ne rien ne va dans son monde et que la folie pointe le bout de son nez. Et puis, il y a Sammy, l'aîné qui depuis sa première sortie au cinéma, en salles, n'a plus qu'un rêve : devenir réalisateur. Pour son père, il s'agit d'un hobby qui passera. Pour sa mère, c'est plus profond. Pour lui, c'est toute sa vie.

Sammy c'est Steven Spielberg. Avec ce drame familial, à travers les Fabelmans, Spielberg nous raconte son enfance, son adolescence. Il nous décrit comment tout est né et où il a puisé toutes les formidables idées qui se retrouvent dans ses films qui nous marquent depuis 50 ans. Bien au-delà d'être un pur récit autobiographique, il y a dans cette histoire, une première déclaration d'amour au cinéma avec quelques réflexions : ça veut dire quoi réaliser un film ? ; faut-il trahir la vérité quand on tourne un film ? ; à quoi sert l'art en général et le cinéma en particulier ? ; est-ce qu'un réalisateur a tous les droits ? Et puis il y a encore une seconde et très belle déclaration d'amour à cette maman, Mitzi — idéalement incarnée par Michelle Williams —, à la maman du jeune Steven Spielberg.

Les fans purs et durs du réalisateurs apprécieront en attendant, pour tous les autres, de voir cet été le 5e volet des aventures d'Indiana Jones. Spielberg, est un réalisateur qui n'arrête jamais, jusqu'à proposer plus d'un film par an. Mais, n'est-ce pas un peu trop ?

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Un amour de cochon, pour toute la famille

Au cinéma est également à voir un film d'animation pour toute la famille intitulé Un amour de cochon. Pour ses neuf ans, Babs reçoit un cochon. Tout mignon, tout rose et tout fou-fou, surtout. Il n'arrête pas de faire des sottises. Les parents de la jeune fille lui lancent alors un ultimatum : soit Chonchon — le petit cochon — apprend à bien se tenir, soit il retourne d'où il vient. Babs décide alors de l'inscrire à un cours de dressage pour chiens. Mais son grand-père a une autre idée, celle d'inscrire ledit cochon au concours de saucisses de l'Association des Producteurs de Viande de Porc Fraîche, en tant que viande fraîche justement !

Bourré de trouvailles, ce film d'animation a été réalisé en stop motion, à l'ancienne, soit une animation (de poupées) image par image. Ne vous y trompez pas, ce petit côté " vieillot " reste ultra moderne. Et cet " Amour de cochon " est aussi drôle qu'absurde et déjanté. Il parle intelligemment (aux enfants) de responsabilité, d'éducation et de bêtises à assumer ! En plus, juste comme ça, ce film a reçu le Prix du public au dernier Festival de Gand !

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L'overdose du Crazy Bear

Nous restons dans l'univers de 30 millions d'amis avec un film dingue, Crazy BearLe pitch est tout simple. Crazy Bear raconte l'histoire d'un ours bourré à la cocaïne qui trucide tout le monde sur son passage ! C'est absurde, bête et méchant et c'est du grand n'importe quoi, mais tout est assumé, tout est déjante et mortellement drôle !

Notez que ce film n'est pas si absurde que ça. Il est basé sur une histoire vraie. C'était en 1985, en pleine forêt de Géorgie, aux Etats-Unis. Pour éviter de s'écraser avec son petit avion de tourisme, un narcotrafiquant a déchargé sa cargaison de cocaïne dans les bois qu'il survolait. Le trafiquant s'est néanmoins crashé et pas loin de son cadavre, les secouristes ont découvert le corps sans vie d'un ours, mort d'une overdose après avoir semble-t-il avalé ladite cargaison ! Il n'en fallait pas plus pour inspirer Hollywood et cette comédie noire et trash, à 1000 lieues des Bisounours ou de Winnie l'Ourson. 

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