En 2015, on le traitait de " fou furieux ". Huit ans plus tard, il est aux portes de la D1A avec, comme il le dit lui-même, " ses 4 lettres magiques ". Le RWDM, le club de son cœur. Président atypique, il évoque les attentats de 2016, Johan Walem, une photocopieuse foireuse, Roméo Elvis, un coup d’envoi avec Eden Hazard, Wesley Sonck, son but marqué à Sclessin à Gilbert Bodart, les droits TV et Franky Vercauteren. Mais aussi John Textor, un derby à Botafogo, Julien Gorius, la fanfare de Molenbeek, Vincent Euvrard, des panneaux publicitaires à revisser, Marc Coucke et le conte de fées de l’Union Saint-Gilloise. Et bien sûr… le fameux bourgmestre de Profondeville. Thierry Dailly (Président RWDM) passe " Sur Le Gril ".
" J’ouvre le stade le matin, je ferme le stade le soir, je déménage des meubles. Je prends aussi le téléphone et je sers le café : pourquoi un Président ne ferait pas ça ? Je suis déjà monté sur la nacelle pour revisser les panneaux publicitaires : à l’RWDM (sic), tout le monde met la main dans le cambouis ! J’ai tous les râteliers et je fais toutes les casquettes (sic). C’est normal, c’est mon club… " On nous l’avait annoncé truculent, on est servi plus qu’à foison : accent bruxellois savoureux, mots écorchés, formules revisitées, tout est réuni.