WRC

Thierry Neuville, frustré et déçu : "Au freinage d’un virage sur asphalte, on a perdu une transmission arrière"

Par Maxime Berger avec Olivier Gaspard

Thierry Neuville (Hyundai) a connu un début de journée compliqué au Rallye de Sardaigne, cinquième manche du championnat du monde WRC. Victime d'un problème de transmission, il a dégringolé au neuvième rang, à deux minutes du leader Ott Tanak (Hyundai).

"Je ressens de la frustration, de la déception. Il n’y a pas grand-chose à dire. Ca s’est passé 3 à 4 kilomètres après le départ de la dernière spéciale de la matinée. Au freinage d’un virage sur asphalte, on a perdu, je pense, une transmission arrière. Je n’ai pas plus investigué que ça. Au vu du bruit et vu le fait que la voiture roulait comme une traction, ça doit bien être ça. C’est dur d’être écarté encore une fois dès le début de la course ? Oui", a indiqué, un peu abattu, le Belge à notre micro.

"On est à deux minutes de la tête et les sept premiers se tiennent en quelques secondes. Il n’y a pas grand-chose à faire pour nous cet après-midi. Au niveau de la fiabilité pour les autres, on verra bien. Ca ne change pas vraiment les choses pour nous. Notre possibilité d’aller jouer la victoire ce week-end vient de s’écrouler. Les espoirs de se rapprocher de Rovanpera au championnat sont perdus", a-t-il poursuivi.

Et d'ajouter : "Le début de journée était compliqué avec la poussière. On avait fait passer le message plusieurs fois, mais le même scénario se répète chaque année ici. Les pilotes doivent chaque fois se mettre en danger et espérer qu’on reste sur la route. Dans des conditions pareilles, personne ne peut donner la garantie de ne pas faire d’erreur car la visibilité est parfois proche de zéro. On essaie de rester au milieu de la route… sans savoir où elle se trouve. C’est effrayant et dangereux. On peut remonter nos remarques à notre équipe, qui transmet les informations à la FIA. On a aussi un contact direct à la FIA auprès duquel on peut donner des infos. Souvent, on nous retourne qu’il y a un direct tv, qu’il y a un itinéraire établi qui est très serré. On a des longues journées, on s’est levé à 4H40 ce matin et on va finir vers 23H ce soir. Il y a très peu de marge pour changer le timing. On essaie d’avancer avec un 'syndicat' de pilotes, mais on a très peu de pouvoir."

"La matinée a été très piégeuse pour être franc. Ca allait encore durant le premier passage, mais on a perdu beaucoup de temps dans le deuxième passage de la deuxième spéciale. J'essaie d'afficher un peu plus de prudence durant le deuxième passage car le parcours est très cassant. J'ai peut-être été trop prudent même à certains endroits. Ca a toutefois permis d'éviter une crevaison", a pour sa part précisé Rovanpera, provisoirement huitième.

Inscrivez-vous aux newsletters de la RTBF

Info, sport, émissions, cinéma... Découvrez l'offre complète des newsletters de nos thématiques et restez informés de nos contenus

Articles recommandés pour vous