Ce lundi, c’est Thomas Meunier qui s’est présenté lors de la conférence de presse organisée par les Diables Rouges, à deux jours du match face au Canada lors de la Coupe du monde 2022.
L'occasion de faire le point sur son état de santé. "Je me suis entrainé, à l’écart, avec Romelu Lukaku dimanche. On avait un rendez-vous médical pour vérifier que tout allait bien pour ma pommette. L’évolution est positive, aucun problème. Je vais jouer, si l’entraineur fait appel à moi bien sûr (sourire), avec un masque au minimum les deux premiers matches. En toute franchise, ça me rassure dans les duels. Je l'ai reçu le jour d'Halloween. J’ai essayé une blague à la maison, mais ça n’a pas marché", a indiqué l'ancien du FC Bruges. "Mon état de forme est optimal, je suis à 100%. L'état mental est à son paroxysme. Jouer un Mondial, c'est un rêve de gosse et c'est la récompense ultime d'un joueur qui fait ce qu'il faut en club pendant la saison. J'attends ce moment avec impatience."
Que verra-t-on de plus face au Canada que contre l'Egypte ? "J'espère... tout. Tout ce qu'on n'a pas vu finalement. C'était quand même vachement mieux en deuxième période. En Coupe du monde, ce sont un peu des matches en mort subite. Tu ne dois pas avoir de regrets, tu dois tout donner à 1000%. Il y a beaucoup plus d'intensité, d'agressivité. On travaille beaucoup tactiquement, tout sera prêt pour le Canada, c'est sûr et certain. L'entraineur peut te dire où te positionner, comment recevoir la balle, etc, mais la responsabilité revient aux joueurs aussi. Le coach ne peut pas tout contrôler", a résumé l'élément de 31 ans.
Et d'ajouter, au sujet des critiques envers notre équipe nationale : "Je trouve qu’un élan positif devrait venir de la presse. Tout n’est pas rose. Au niveau communication, les médias ont un rôle à jouer. Je parle beaucoup avec mes potes, je sens qu’il y a une réelle influence de ce qu’ils lisent. On devrait parler avec plus d’optimisme et de positivité pour faire en sorte que ce soit un beau tournoi et que tout le monde donne tout ce qu’il a au fond de lui."