Bert Van Lerberghe confirme : "Oui, c’est mon meilleur ami. C’est la première année où on roule ensemble dans l’équipe. On va voir si ça marche ou pas. Mais, aux championnats d’Europe l’an dernier, nous avions roulé ensemble en équipe nationale et c’était plutôt pas mal. Tim avait terminé à la 3e place".
Plus que des équipiers. De véritables amis. Bert Van Lerberghe et Tim Merlier sont très proches. Le Courtraisien est le poisson pilote du double champion du Belgique. Le dernier wagon du train de Tim Merlier. Un sprinteur qui n’a pas caché son jeu au départ de la première étape à Oman.
"Pour les sprinteurs, c’est la seule opportunité de gagner une étape" analyse le Belge. "Je vais tout faire pour y arriver".
Et Bert Van Lerberghe d’ajouter "surtout qu’aujourd’hui, c’est un bon sprint pour lui. Ça monte un peu, c’est un sprint en force. Pas à grande vitesse. C’est sa grande force".
La confiance règne dans le Wolfpack ! Le départ est donné. 150 bornes dans le désert. Une chaleur écrasante. 3 coureurs échappés et une seule côte répertoriée. Merlier fait rouler ses équipiers. Le peloton revient. Le sprint est royal. En faux plat montant. Visiblement, les automatismes sont déjà présents. Tim Merlier fait parler la puissance et s’impose en costaud.
"Mes équipiers m’ont bien emmené. C’était vraiment parfait. Ça commence fort. J’espère que ça va continuer. La saison ne fait que commencer" sourit Tim Merlier.
Le Belge marque des points et met la pression sur l’autre sprinteur de l’équipe, Fabio Jakobsen. Deux sprinteurs en concurrence pour une place au Tour de France.
"C’est le meilleur d’entre nous qui va y aller" ajoute le champion de Belgique. "On est tous les deux dans la présélection. Mais pour l’instant, c’est un peu plus Fabio que moi je pense. Mais si ça change, je serai prêt !".
Merlier veut aussi se réconcilier avec les pavés de Paris-Roubaix après sa chute de l’an dernier.
"J’ai déjà connu beaucoup de galères lors de mes participations à Roubaix, mais je veux y revenir pour faire un bon résultat" affirme le coureur de Soudal-Quick Step. "L’an passé, j’ai chuté et je suis resté longtemps sans rouler à cause d’une blessure au bras. C’était une plaie très profonde. Je n’ai pas pu aller au Giro. J’avais encore un trou (sic) dans le bras quand j’ai gagné les championnats de Belgique. Peut-être que c’est grâce à cette chute à Roubaix que j’ai pu devenir champion de Belgique. Ça m’a donné une motivation supplémentaire".
Et si le champion de Belgique aime les pavés, il rêve surtout de Gand-Wevelgem
"C’est la seule classique en Belgique où un sprinteur comme moi a la possibilité de gagner" conclut Tim Merlier. "Après, ça doit se terminer au sprint et je dois avoir des bonnes jambes mais la course que je veux vraiment gagner, c’est Gand-Wevelgem".