S'habiller en matières à base d'ananas, banane ou orange ou tannées avec du marc de raisin, en soie dont les vers ne sont pas tués ou coton recyclé intelligemment : l'offre se diversifie pour moins polluer.
Exposants et organisateurs du salon Première vision du textile et de la mode qui se tient jusqu'à jeudi à Villepinte (nord de Paris), s'accordent à dire qu'il n'y a pas de solutions idéales pour l'industrie, deuxième la plus polluante après le pétrole, mais avancent à petits pas pour être le plus propre possible.
"Le message qu'on envoie, c'est celui de la transformation écoresponsable de la mode", déclare Gilles Lasbordes, directeur général de Première vision. "Produire des vêtements, des sacs, des chaussures a un impact sur la planète et dans certains domaines, dont celui des fibres, on est loin d'une vraie écoresponsabilité", ajoute-t-il.