Les républicains s’affairaient en coulisses jeudi pour désigner enfin un "speaker" à la Chambre américaine des représentants, et mettre un terme à la paralysie générée par la fronde d’une poignée d’élus de l’aile droite du parti.
Le républicain Kevin McCarthy avait tenté une main tendue en offrant des concessions de taille à la vingtaine d’élus trumpistes jouant les trouble-fêtes. En vain. Le groupe refusait toujours de rentrer dans le rang à l’issue d’un septième vote. Le républicain, qui ne peut pas être élu sans leur soutien, a notamment accédé à une de leur requête visant à faciliter l’éviction du "speaker", d’après plusieurs médias américains.
Pour être élu, le "speaker" requiert une majorité de 218 voix. Kevin McCarthy plafonnait à 201.