Après un 4e tronçon favorable aux grimpeurs, la 5e et ultime étape du Tour d'Arabie saoudite (2.1) a remis les sprinters sur leur terrain de jeu préféré. Les 142,9 km parcourus entre la vielle ville d'Al-Ula et Maraya ont permis à Simone Consonni de s'imposer. L'Italien de l'équipe Cofidis a débordé le Néerlandais Dylan Groenewegen (Jayco AlUla) pour aller signer son 3e succès pro sur route. Son compatriote Matteo Malucelli (Bingoal WB) a pris la 2e place, l'Allemand Pascal Ackermann (UAE Team Emirates) la 3e.
La victoire finale de Ruben Guerreiro (Movistar), porteur du maillot vert depuis son succès jeudi, n'a pas été remise en cause. Le Portugais de 28 ans enlève son 5e succès chez les pros. Il devance l'Italien Davide Formolo (UAE Team Emirates) de 8 secondes et le Colombien Santiago Buitrago (Bahrain-Victorious) de 9 secondes. Il succède à Maxim Van Gils, lauréat en 2022. 6 coureurs ont abordé en tête la curiosité du jour, un secteur de "gravel" long de 8 km situé à 36 km de l'arrivée. Ceriel Desal (Bingoal WB) était accompagné de l'Italien Iacchi et du Néerlandais van Empel, de l'équipe Corratec, de l'Espagnol Juaristi (Euskatel-Euskadi), du Polonais Malecki (Q36.5 Pro) et du Danois Sander Hansen (Uno X Pro). Le peloton en profita pour réduire son retard de plus d'une minute et ne plus accuser que 38 secondes de handicap à la fin de ce passage.
8 kilomètres plus loin, le sprint bonification, ne changea pas la donne. Le peloton ne chercha à réaliser la jonction rapidement. Ils étaient encore 5, van Empel s'étant relevé à 13 km du but, avec 35 secondes d'avance à 10 km de Maraya. La jonction s'opérait à 3000 mètres de la conclusion sous l'impulsion de l'équipe Uno-X Pro. Malecki résista encore. L'ancien coureur de Lotto-Soudal était repris à son tour à 1700 mètres.