Jasper Philipsen a terminé dans le trio de tête du sprint du peloton pour la quatrième fois dans ce Tour de France. Il a été déjà deux fois deuxième et l’a été une deuxième fois troisième mardi à Valence à l’issue de la 10e étape. "Et il n’y a qu’une seule place qui compte", a déclaré le coureur d’Alpecin-Fenix.
"Dommage, on sprinte pour gagner, pas pour finir troisième. Après un bon jour de repos, j’avais vraiment de bonnes jambes et j’espérais plus. Je me reproche peut-être de ne pas m’être assez battu pour être dans la roue de Cavendish, car c’était la roue qu’il fallait prendre. Wout était là et je ne pouvais pas le pousser de là. J’avais le sentiment que Mark pouvait être battu cette fois-ci. Collectivement, ils sont très forts, Mark aussi, mais j’avais le sentiment qu’il y avait moyen de faire plus."
►►► A lire aussi : Tour de France : tous les classements après la 10e étape, Cavendish conforte son avance au maillot vert
►►► A lire aussi : Comment contrer Cavendish ? "Il faut peut-être lancer avant que Morkov ne s’écarte", suggère Saugrain
"J’ai peut-être dû revenir d’un peu trop loin. Jonas Rickaert a fait un travail fantastique. Il est énorme dans les fins de course sur le plat. Il a fait tout ce qu’il pouvait. Sans lui, je n’aurais jamais été dans la position où je me suis retrouvé. Toutefois, nous ne pouvons pas rivaliser avec toute l’équipe Quick-Step. Deux personnes nous manquent pour monter d’un ou deux rangs, ou pour prendre nous-mêmes la tête. C’était crucial dans ce final mouvementé. Aller moi-même au sprint n’était pas une option. Je n’ai pas pu trouver de place pour passer et la ligne d’arrivée s’est soudainement présentée. Je n’ai pas fait donné de coups, mais j’aurais peut-être dû le faire pour être mieux placé."
"J’ai terminé dans le top 3 quatre fois et je ne sais pas quoi faire d’autre pour décrocher une victoire. Cela me frustre d’être toujours si près du but. Mais je vais continuer à me battre", a promis Philipsen.