Deux jours après une énorme chute collective due à l'imprudence d'une téléspectatrice, la 3e étape a, elle aussi, été émaillée par plusieurs grosses chutes qui ont coûté cher à certains favoris. Après l'arrivée, tous les principaux protagonistes s'accordaient d'ailleurs pour dire que les routes, dans le final de l'étape, étaient bien trop étroites et escarpées pour une étape de sprinteurs.
Grand patron de la formation Groupama-FDJ, Marc Madiot n'y est (comme souvent) pas allé de main morte au moment de donner son avis. : "Moi, ce soir, je n'ai pas envie que mon gamin soit coureur cycliste professionnel. On ne peut pas continuer comme ça. Ce n'est plus du vélo là. Il faut qu'on change. Si on ne le fait pas, un jour on va avoir des morts. Ce n'est pas digne de notre sport."
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Un gros coup de gueule qui illustre le ras le bol d'un peloton qui panse ses plaies. La direction de course réagira-t-elle à ces déclarations en adaptant son schéma de course ?