Une visite de la police française a eu lieu mercredi chez Bahrain-Victorious à l’issue de la 17e étape du Tour de France dont l’arrivée était jugée au sommet du Col du Portet. Le patron de la formation du WorldTour, Milan Erzen a confirmé l’information au site spécialisé Cyclingnews jeudi.
"Il n’y a rien de spécial à signaler. Nous avons eu la visite de la police qui a demandé les fiches d’entraînements des coureurs. Les policiers ont regardé dans le bus et c’est tout", a expliqué Milan Erzen au site spécialisé. "Ils ont dérangé les coureurs environ une heure puis sont partis en disant merci. Ils ne nous ont pas donné la raison de leurs visites, mais nous le saurons par les avocats aujourd’hui."
L’équipe a également confirmé que les hôtels des coureurs et du personnel avaient été perquisitionnés et qu’aucune arrestation n’avait été effectuée. Movistar se trouvait également dans le même hôtel à Pau mais ils n’ont pas été visités par les autorités. On parle d’une cinquantaine de policiers présents sur les lieux. Cette perquisition a été menée par les gendarmes de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp).
L'équipe a expliqué avoir collaboré "de manière professionnelle" regrettant que l'opération a perturbé "le repos des coureurs et le planning des repas alors que, en tant qu'équipe professionnelle, le bien-être de notre équipe est une priorité clé".