Tour de Romandie : du beau monde au départ, entre test pour le Giro et réelles ambitions, Uijtdebroeks présent

Parmi les favoris, on citera avant tout les frères Adam (UAE Emirates) et Simon Yates (Jayco), toujours compétitifs sur les courses d’une semaine. Romain Bardet (DSM) sera lui aussi présent après sa 15e place sur Liège-Bastogne-Liège. Le jeune Juan Ayuso (UAE), 20 ans, débute quant à lui sa saison après sa 3e place sur le Tour d’Espagne l’an dernier. Il est logiquement très attendu.

Au rayon des 'revenants', Egan Bernal (Ineos) sera également de la partie après son Tour du Pays basque décevant. Christopher Froome (Israël) réapparaît quant à lui sur les routes européennes après ses performances anonymes au Tour du Rwanda et au Tour Down Under en début de saison.

Certains coureurs de classement ont choisi la Romandie comme dernier test avant le Giro. C’est notamment le cas de Thibaut Pinot (Groupama) et du duo de chez Bahrain Damiano Caruso – Gino Mäder.

En vue du Giro, il faudra d’ailleurs tenir à l’œil deux équipes en particulier : Soudal – Quick Step et Jumbo-Visma. Le staff autour de Remco Evenepoel scrutera forcément les performances de Fausto Masnada ou encore de Josef Cerny, candidats pour une place au prochain Tour d’Italie. Robert Gesink et Tobias Foss devraient également peaufiner leur condition pour soutenir Primoz Roglic sur le Giro.

Les autres outsiders intéressants se nomment Sergio Higuita et Emmanuel Buchmann (Bora), Matteo Jorgenson (Movistar), Michael Woods (Israël) ; Alexei Lutsenko (Astana), Kevin Vauquelin (Arkea) et Louis Meintjes (Intermarché).

Quinten Hermans (Alpecin), Kobe Goossens (Intermarché), Thomas De Gendt et Milan Menten (Lotto) constituent d’intéressantes cartes pour une victoire d’étape alors que Stan Van Tricht (Soudal), Aimé De Gendt (Intermarché), Thibau Nys (Trek) et Sylvain Moniquet (Lotto) espèrent s’illustrer d’une manière ou d’une autre.

Mardi, l’apéritif consistera en un prologue de 6,89 km dans les rues de Port-Valais. Les deux étapes suivantes, mercredi et jeudi, sont vallonnées, exigeantes mais restent ouvertes à de multiples scénarios.

Le feu d’artifice est attendu pour samedi avec la 4e et avant dernière étape, jugée au sommet de la station de ski Thyon 2000.

Deux cols de 14 km précéderont la dernière ascension où se jouera probablement la victoire d’étape, voire davantage. La montée vers Thyon et ses 2090m est longue (20,9 km) et pentue (7,6% de moyenne avec plusieurs passages bien au-delà des 10%).

Les meilleurs grimpeurs devront y jouer leur va-tout. D’autant plus que la 5e et dernière étape ne présente que 2 ascensions répertoriées, situées plutôt loin de l’arrivée, jugée à Genêve dimanche.