Consciente que la Belge constituait la meilleure option au sprint, la championne du monde 2017 et lauréate du Ronde en 2020 s’est mise au service de Kopecky. D’abord en imprimant un rythme soutenu pendant 10 km, ensuite en la plaçant dans les meilleures conditions en vue du sprint.
Lotte Kopecky s’est lancée dans la roue d’Annemiek van Vleuten, lauréate sortante, qui avait lancé la manœuvre. La Belge n’a eu aucune difficulté à se hisser en tête pour s’imposer devant Van Vleuten et Van Den Broek-Blaak. "Nous avions reçu dans l’oreillette la consigne de notre directeur sportif de laisser Van Vleuten faire le travail en tête dans la finale. Notre écart sur les poursuivantes n’était alors que de 25 secondes et il ne fallait donc pas tergiverser. J’avais une grande confiance dans mon sprint, même si on n’est jamais certaine à 100% de ce qui peut arriver. Je sais que je suis sur le papier plus rapide qu’Annemiek van Vleuten au sprint et que, même si la course a été dure, elle reste rapide. Ce qui avait renforcé ma confiance est le fait qu’elle n’était pas parvenue à me lâcher dans les montées. J’ai donc livré le meilleur sprint possible. C’est une victoire incroyable pour moi ainsi que pour mon équipe."
En l’absence de Wout van Aert, positif au coronavirus, Lotte Kopecky a donc permis au public amassé à l’arrivée du Tour des Flandres de bondir et fêter un succès belge sur les routes du Ronde.