Demandez à un enfant de vous dessiner une voiture, en général, elle sera rouge et aura bien souvent l’allure d’une Ferrari, voiture mythique dont l’histoire fabuleuse s’étale sur plus de 75 ans. Pour ce jubilé de taille, Autoworld, le Musée privé de l’Auto située au cœur de Bruxelles, fait la part belle à la marque qui fait toujours autant rêver. Jusqu’au 4 décembre, une vingtaine de Ferrari exceptionnelles racontent son histoire.
Le nom est associé au luxe, au prestige, à la reconnaissance et au rêve. Qui ne se retourne pas en regardant passer une Ferrari à la ligne, prestance et bruit de son moteur singulier. Elle est probablement la voiture de sport la plus célèbre et la plus mythique au monde.
Depuis toujours, les Belges sont accrochés à la marque. Il n’est pas rare d’en trouver des pièces rares. Jadis, la Belgique était le 3ème importateur grâce notamment à Jacques Swaters, ami proche d’Enzo Ferrari. Les pilotes de l’écurie " Francorchamps " roulaient aussi en Ferrari ce qui a sans doute contribué à la réputation des voitures dans le pays. Les passionnés nantis ont ensuite investi dans des modèles parfois rares dont certaines sont momentanément exposées à Autoworld.
Son histoire démontre que toute situation est une leçon de vie quelle que soit sa tournure. Enzo Ferrari, pilote de course chez Alfa Roméo et plus tard directeur entêté se dispute avec les équipes avant de lancer sa propre marque en guise sans doute de revanche sans mesurer l’ampleur de son projet.
A l’époque, pour financer le sport automobile onéreux, il fallait investir et vendre dans les voitures de route. Voilà pourquoi l’audacieux entrepreneur a ouvert son champ d’action. Aujourd’hui, Ferrari détient le record de longévité dans le sport automobile.
La voiture du régent Charles et d’Eric Clapton
En plus des collections permanentes, une vingtaine de voitures y sont exposées. Certaines ont appartenu à d’illustres propriétaires comme le prince Charles de Belgique, régent de Belgique avant l’accession au trône du roi Baudouin ou encore celle du guitariste Eric Clapton.
Selon Sébastien de Baere, Directeur Général d’Autoworld, la pièce la plus extraordinaire est sans doute une voiture homologuée en 2019 et créée sur-mesure selon les souhaits de son futur propriétaire.
Moins connue, la Dino Ferrari, une sous-marque des années 60 qui porte le nom et prénom du fils d’Enzo, est elle aussi représentée dans l’exposition. Atypique et plus petite, le charme de la voiture compacte n’en n’est pas moindre.