A 25 km de Strasbourg, la verdoyante et romantique Schwartzvald, la Forêt-Noire, est l’équivalent géologique des Vosges françaises en Allemagne, un décor montagneux verdoyant aux profils variés, parsemés de villes et bourgs aux maisons à colombage. L’origine du nom quelque peu étonnant remonterait à l’époque romaine. La forêt était si dense qu’elle masquait la lumière.
C’est au bord du lac de Titisee que naissent les pendules à coucou, horloges désuètes qui jadis ont fait la fierté des bourgeois et qui attisent aujourd’hui encore les convoitises des épris de traditions, insensibles aux quelconques tendances du moment.
Dans le sud-ouest de l’Allemagne, un massif montagneux verdoyant attire les adeptes de nature, balades et authenticité. Sur les hauteurs, les paysages sont étrangement variés, façonnés au nord par des forêts d’épicéas traversées par des routes escarpées, au centre par les coteaux de vigne, pâturages et riches fermes-auberges et au sud, par les lacs et les hauts sommets. Le Rhin la traverse et coule vers le nord. Le fleuve délimite aussi une frontière naturelle entre la France et l’Allemagne.
Comme son nom le laisse sous-entendre, la Forêt-Noire est un massif forestier de 200 km de long et 60 km de large. En suivant les circuits thématiques, les paysages laissent pantois et nous plongent dans un univers de sérénité loin du quotidien bruyant des grandes métropoles. La région est essentiellement rurale. Seules quelques villes figurent sur la carte. Baden Baden et Friburg sont parmi les plus connues.
Eté comme hiver, la moyenne montagne permet la pratique de multiples sports. La Forêt-Noire est aussi une région de randonnées.
Avec le tourisme, le thermalisme est florissant. Depuis l’époque romaine, les sources aux propriétés cicatrisantes font aussi la réputation de la région.
L’agriculture et le travail du verre et du bois issu des nombreuses forêts d’épicéas y sont développés. Fiers de leur région, paysans et artisans s’adonnent à leur passion, coiffés de leur bollenhüte, le chapeau traditionnel de la région.
L’horlogerie y est aussi florissante avec les célèbres horloges à coucou. Petites et grandes racontent une page de l’histoire du coin. Jour et nuit, le petit oiseau sort pour marquer l’heure et parfois la demi-heure, suivi pour certaines de danseurs qui tourbillonnent. Plus elle est grande, plus la troupe est importante. Si le spectacle semble anodin, le mécanisme complexe est l’œuvre des plus grands orfèvres de l’horlogerie en haute ingénierie.